La Fondation pour l'Enfance lance une grande campagne Web et Télévisée
Publié le 16 Janvier 2018
Aujourd'hui, mardi 16 janvier 2018, marque le début de la campagne lancée par la Fondation pour l'Enfance... quelques mois après la campagne télévisée Les mots qui font mal (vue à ce jour par plus de 5 millions de personnes sur Internet).
Reconnue d’utilité publique, la Fondation pour l’Enfance
s’engage depuis 70 ans pour protéger les enfants et les
doter des repères dont ils ont besoin pour se construire.
Parce que crier, frapper, faire du chantage, pincer, gifler, tirer les cheveux ou les oreilles, humilier, donner une fessée, punir, priver, minimiser ses émotions, insulter… c’est marquer son enfant pour longtemps. Parce que les violences éducatives sont encore majoritairement, Voici le spot:
Fondation pour l'Enfance - Crier, c'est marquer
Parce que crier, frapper, faire du chantage, pincer, gifler, tirer les cheveux ou les oreilles, humilier, donner une fessée, punir, priver, minimiser ses émotions, insulter... c'est marquer son ...
L’appellation « violences éducatives ordinaires » (VEO) recouvre l’ensemble des pratiques coercitives et/ou punitives tolérées, voire recommandées dans une société pour « bien éduquer » les enfants ou pour arrêter un comportement jugé inapproprié : les violences physiques (frapper, tirer l’oreille, pincer…), verbales (crier, insulter) et psychologiques (menacer, faire du chantage, humilier, retirer l’affection…). Les conséquences de la VEO sur la santé physique et mentales des enfants, adolescents et adultes sont aujourd’hui connues et mesurées et leur lien avéré avec la maltraitance et la violence sociétale. Près de 85 % des enfants français (12 millions) subissent quotidiennement la violence éducative ordinaire. A ce jour, 53 pays dans le monde, dont 22 sur les 28 que compte l’Union européenne, ont voté une loi d’interdiction des punitions corporelles envers les enfants.
Cette campagne est l'occasion de relancer la sensibilisation autour des Violences Educatives Ordinaires... et surtout de permettre d'avancer encore plus vers le chemin qui verra leur abolition.