Pourquoi je ne sélectionne pas les albums jeunesse que mes enfants lisent
Publié le 12 Mars 2019
Parlons de l'une de mes passions. Les livres! J'ai toujours aimé lire, j'ai toujours aimé être entourée de livres. Dans mon bureau il y en a du sol au plafond. Alors quand je suis devenue maman, les livres pour enfants ont fait leur entrée dans ma maison.
Tombée dans la marmite de la parentalité respectueuse / bienveillante / empathique / positive / éclairée / soutenante (rayez la mention inutile) et investie dès les premiers mois de vie de mon fils aîné dans la lutte contre les VEO (Violences Educatives Ordinaires) je les ai traquées dans les livres pour enfants. Je les ai même censurées. Il était hors de question pour moi de lire des livres à l'opposé de mes valeurs. De lire des livres empreints de sexisme ordinaire, de VEO, etc.
Et puis j'ai évolué. Encore et toujours. On ne s'arrête jamais en fait.
Maintenant je ne sélectionne plus. Sauf à 2 exceptions, de mémoire, pour 2 livres contenant des images et propos très violents…. et pas adaptés aux plus jeunes donc… J'en avais parlé sur le blog ; et je boycotte aussi la maison d'éditions Fleurus pour ses collections très sexistes.
Je considère que si mon enfant a choisi ledit livre (dans sa bibliothèque personnelle, à la bibliothèque municipale ou ailleurs) c'est qu'il a été attiré par lui. Pour quelque raison que ce soit.
Que ce soient des animaux qui parlent, des éléments magiques, des personnages réels aux histoires ancrées dans le réel, des livre tout en images, des imagiers, des atlas, etc., chacun a sa place, chacun a son rôle. Lire des livres délivre.
Mais alors, comment je fais si le contenu ne me plaît pas? Et bien, en toute simplicité, on en discute! Le livre peut être un bon support. Il y a beaucoup de livres dans lesquels il existe un petit truc qui nous chiffonne. Et bien en voilà une bonne raison pour entamer une discussion avec mon enfant. On peut tout discuter. Un mot, une action, une histoire complète, une collection… L'important selon moi est que je demande toujours à mon enfant en premier ce qu'il en pense. Afin qu'il ne soit pas influencé par mon propre avis ensuite.
Car finalement, un album jeunesse se lit et se vit par et dans l'échange entre l'enfant et son accompagnateur.
Ceci est MA propre vérité, MON expérience. Chacun fait bien comme il l'entend, et comment ça lui parle.
PS: Je sais qu'il existe des personnes qui refusent tout anthropomorphisme et contes de fées en prenant pour source Maria Montessori. Je tiens à vous citer Maria Montessori directement à la source, et vous verrez que dans l'extrait qui suit, tout cela n'est que légende.
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